COMMUNIQUÉ – Fermeture du collège de Corlay
Ce mercredi 12 juillet, le mouvement Ensemble sur nos Territoires (ESNT) publie un communiqué, à retrouvez ci-dessous, pour réaffirmer qu’il se désolidarise de la décision prise par le Conseil départementale des Côtes-d’Armor de fermer le collège de Corlay.
ESNT continuera, dans ses activités dans le département et au sein de la plateforme départementale de gauche, à exprimer ses ambitions et exigences vis-à-vis de la vitalité et de l’équilibre des territoires, avec une attention particulière à la ruralité et aux processus démocratiques qui associent les forces vives des territoires.
Communiqué de presse
Ensemble sur nos Territoires se désolidarise de la décision de fermeture du collège de Corlay et invite à un autre chemin démocratique, social et écologique pour la gauche
Notre mouvement politique, Ensemble sur nos Territoires (ESNT), tient à dire son opposition à la décision du Conseil départemental des Côtes-d’Armor, réuni lundi 3 juillet, de valider le PPIC (plan pluriannuel des investissements des collèges) qui entérine la fermeture du collège de Corlay avec un regroupement pédagogique à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Depuis un mois, sur le terrain, auprès des élus et du collectif mobilisé à Corlay et également au sein de la plateforme départementale de la gauche, nous avons affirmé notre refus de la fermeture du collège de Corlay et la nécessité de faire bouger la position de la majorité départementale.
Au sein d’ESNT, nous portons la conviction que l’égalité républicaine passe par un aménagement du territoire rééquilibré, particulièrement vers les territoires ruraux du Centre Bretagne. Nous n’avons cessé de dire, depuis le 25 mai, aux membres de l’exécutif départemental, rencontré au sein de la plateforme des partis politiques de gauche, que toute évolution de la carte des services publics, particulièrement dans les territoires ruraux, devait être manipulée avec une extrême précaution.
Nous déplorons la méthode brutale, qui porte atteinte à la vitalité d’un territoire, sans concertation avec les acteurs de ce dernier. Ouvrir aujourd’hui une concertation une fois que la décision est prise, pour discuter de l’aménagement de cette décision, n’est pas à la hauteur d’une ambition démocratique de la gauche. Quand elle est aux responsabilités, la gauche doit veiller à résorber les fragilités et ne pas renforcer le dépit de nombreux électeurs qui se détournent des urnes.
Nous pouvions admettre le principe d’une évolution de l’organisation éducative dans le secteur mais certainement pas de cette manière qui est de décider « d’en haut », à quelques élus dans un bureau, ce qui doit se vivre au quotidien sur le terrain.
Nous déplorons l’incapacité de l’exécutif départemental à faire œuvre d’écoute pour revoir sa copie. La bonne réponse aurait été de se mettre au travail dans une démarche de concertation et de construction d’un projet pédagogique de territoire, où des évolutions devaient être préalablement soupesées par les acteurs du territoire, définies dans la connaissance du fonctionnement concret et quotidien du tissu rural et optées en suscitant l’adhésion de tout un « pays rural ».
Nous voulons, avant tout, parler aux habitants du secteur de Corlay en leur disant très clairement que nous nous désolidarisons du Conseil départemental sur cette décision. Nous voulons leur dire aussi qu’il existe un autre chemin de la gauche qui porte la réalité des territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, qui renouvelle des pratiques démocratiques en s’appuyant sur la richesse d’analyses et de propositions des mouvements sociaux organisés et qui travaille aux transitions écologiques avec le souci de la justice sociale et de l’impératif démocratique.
Nous continuerons notre participation active au sein de la plateforme de la gauche, qui réunit sept organisations qui ont œuvré à la victoire départementale en juin 2021. Nous sommes persuadés que la gauche doit continuer à se rassembler pour construire une vision ambitieuse et ancrée de la gauche sociale et écologique, à partir de laquelle un dialogue exigeant doit se poursuivre avec la majorité du conseil départemental.
Depuis un mois, sur le terrain, auprès des élus et du collectif mobilisé à Corlay et également au sein de la plateforme départementale de la gauche, nous avons affirmé notre refus de la fermeture du collège de Corlay et la nécessité de faire bouger la position de la majorité départementale.
Au sein d’ESNT, nous portons la conviction que l’égalité républicaine passe par un aménagement du territoire rééquilibré, particulièrement vers les territoires ruraux du Centre Bretagne. Nous n’avons cessé de dire, depuis le 25 mai, aux membres de l’exécutif départemental, rencontré au sein de la plateforme des partis politiques de gauche, que toute évolution de la carte des services publics, particulièrement dans les territoires ruraux, devait être manipulée avec une extrême précaution.
Nous déplorons la méthode brutale, qui porte atteinte à la vitalité d’un territoire, sans concertation avec les acteurs de ce dernier. Ouvrir aujourd’hui une concertation une fois que la décision est prise, pour discuter de l’aménagement de cette décision, n’est pas à la hauteur d’une ambition démocratique de la gauche. Quand elle est aux responsabilités, la gauche doit veiller à résorber les fragilités et ne pas renforcer le dépit de nombreux électeurs qui se détournent des urnes.
Nous pouvions admettre le principe d’une évolution de l’organisation éducative dans le secteur mais certainement pas de cette manière qui est de décider « d’en haut », à quelques élus dans un bureau, ce qui doit se vivre au quotidien sur le terrain.
Nous déplorons l’incapacité de l’exécutif départemental à faire œuvre d’écoute pour revoir sa copie. La bonne réponse aurait été de se mettre au travail dans une démarche de concertation et de construction d’un projet pédagogique de territoire, où des évolutions devaient être préalablement soupesées par les acteurs du territoire, définies dans la connaissance du fonctionnement concret et quotidien du tissu rural et optées en suscitant l’adhésion de tout un « pays rural ».
Nous voulons, avant tout, parler aux habitants du secteur de Corlay en leur disant très clairement que nous nous désolidarisons du Conseil départemental sur cette décision. Nous voulons leur dire aussi qu’il existe un autre chemin de la gauche qui porte la réalité des territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, qui renouvelle des pratiques démocratiques en s’appuyant sur la richesse d’analyses et de propositions des mouvements sociaux organisés et qui travaille aux transitions écologiques avec le souci de la justice sociale et de l’impératif démocratique.
Nous continuerons notre participation active au sein de la plateforme de la gauche, qui réunit sept organisations qui ont œuvré à la victoire départementale en juin 2021. Nous sommes persuadés que la gauche doit continuer à se rassembler pour construire une vision ambitieuse et ancrée de la gauche sociale et écologique, à partir de laquelle un dialogue exigeant doit se poursuivre avec la majorité du conseil départemental.